2014 | DOS NORUEGOS EN BUENOS AIRES direction : Rut Schereiner TROMSØ | NORVEGE |
photo : DR |
2014 | SEMINAIRE DE DIRECTION
2013 | BORIS GAQUERE
CONCERTO DE SEDAN Double Concerto pour Guitare Bandonéon et Orchestre Boris Gaquère- Guitare Manu Comté – Bandonéon, Accordéon Orchestre à Cordes de l’Opéra de Reims. direction : Rut Schereiner |
photo : DR |
2013 | AUTOUR DE VERDI & WAGNER
CONCERT SYMPHONIQUE ET CHORAL direction : Rut Schereiner Conservatoire de Reims – Auditorium 1 |
photo : DR |
2012 | REQUIEM DE BERLIOZ
CONCERT CATHEDRALE DE REIMS Thierry Fouré – Ténor Direction : Rut Schereiner |
|
Ecrit en 1837 et également appelé « Grande Messe des Morts », ce Requiem de proportions colossales (près de 200 instrumentistes et 300 choristes, Berlioz précisant au début de sa partition que l’on peut doubler, voire tripler son effectif) est l’oeuvre la plus célèbre du compositeur avec la Symphonie Fantastique. Il a été écrit en mémoire des victimes de la révolution de juillet 1830 et exécuté pour la première fois lors du transfert des cendres de Napoléon 1er aux Invalides. L’orchestre principal comprend plus de 100 cordes, 20 bois, 12 cors, 4 cornets, 4 tubas, 16 tibales, 2 grosses caisses, 4 gongs et 10 paires de cymbales. A cet orchestre s’ajoutent 4 ensembles de cuivres disposés stéréophoniquement aux points cardinaux : 16 trompettes, 16 trombones et 6 tubas. Le choeur, lui, est composé d’au moins 80 sopranos, 80 altos, 60 ténors et 70 basses. |
Requiem et Kyrie :
Lacrymosa :
Sanctus :
Rex tremendæ :
Dies Iræ :
Agnus Dei :
2011 | LUCAS FAGIN
CONCERT Chant : Marisu Pavón, Adriana Mastrangelo, Santiago Ballerini, Leonardo Estevez, Vanesa Tomas Direction musicale : Rut Schereiner Direction Ensemble Tropi : Haydée Schwartz Mentir, basada en la vida de la gloriosa cancionista Ada Falcón, es una tríada conceptual conformada por fama, olvido y el descenso a los infiernos. Intensa en lo textual y despojada en lo musical, esta micro ópera se construye sobre todo desde el pulso vívido de sus personajes, que van hilando esa trama dramático-argumental creada colectiva-mente por nueve dramaturgos, bajo la coordinación de Alejandro Tantanián. Esta ópera se sitúa entre la oscuridad fantasmal y el grotesco, (el tono burlón de algunas escenas y personajes como el Gardel con peluca rubia recuerda al gesto generacional de un Capussotto), que mantiene la tensión y el atractivo dramatúrgico en su cruce de lenguajes narrativos y fundamentall-mente en la potencia de sus textos. Los diálogos en verso, las décimas con tono crudo y sexual con olor a Perlonger, los recitados a borbotones de una prosa seca y directa, la utilización del video y la música austera compuesta originalmente por Lucas Fagín, sin atisbos tangueros, crean esa atmósfera contemporánea que va cambiando de temperaturas.
|
|
Si en el comienzo el relato transpira lo lúdico y sexual -la obsesiva y carnal relación amorosa entre Ada y Canaro- que dispara las imágenes más provocativas; las escenas van mostrando el deterioro de la diva tanguera en su círculo de relaciones tiernas y enfermizas, hasta el ocaso y el clima opresivo con referencias a su retiro en un claustro, donde enfrenta sus demonios: su madre y su sexualidad muerta. La puesta en escena de Ariel Farace combina muy bien todos los recursos a su disposición y descansa en esos personajes que llevan el peso argumental con interpretaciones musicales muy sólidas, sobre todo de Marisú Pavón, que le da credibilidad a su encarnación ficcional de Ada Falcón. La musicalidad del Ensamble Tropi, dirigido por Haydee Schwartz, no desentona con ese mundo de extrañamiento en el que se va sumergiendo la cantante. Los efectos y sonidos de los instrumentos, además del complemento en video con cámara en mano, les dan una sensación cinematográfica y misteriosa a ciertos climas de las escenas. La obra se desprende inteligentemente de las referencias tangueras para crear su propia versión contemporánea del personaje, apenas la evocación en un fraseo del éxito de Ada Falcón « Yo no sé qué me han hecho tus ojos », que traza un puente con su biografía oficial. Mentir es como un destello, potente y sombrío; un recorrido por un tren con fantasmas del pasado, una historia que pudo o no pudo ser, y una Ada Falcón, que vuelve desde el olvido, para mentirnos o decirnos su verdad, en la jeta. |
2011 | LUIS NAON
CONCERT Opéra de poche pour Mezzosoprano, Clarinette, Saxophone, Bandonéon, Compositeur : Luis Naón Mise en espace / Vidéo : Interprètes : Oeuvre pour clarinette, saxophone, alto, bandonéon, percussion, piano, contrebasse, et une chanteuse (mezzo-soprano) soliste, parfois appuyée par des organisations provenant de sons préenregistrés, principalement des voix : celle d’une narratrice, le double de notre héroïne, Miss Didascalie, et les complaintes des enceintes mâles. Le texte parlé, pré-enregistré, et quasi radiophonique a une fonction formelle d’aiguiller et de scander l’écoute de moments vocaux de caractère parfois contrastant. L’imbrication et le contraste de ces deux niveaux qui sont autant sémantiques que théâtraux nous révèle, peu à peu, le personnage central de ce monodrame. Le terrain de l’action dramatique est la salle de concert dans sa totalité : entre le public et Sainte Nitouche, la chanteuse se crée le hiatus de la représentation dont ici la forme particulière est le regard de l’oeil voyeur du spectateur, derrière la glace sans tain, dans un peep-show imaginaire. |
|
L’organisation musicale suit une logique qui découle directement du texte. Celui-ci dans l’alternance quasi responsorielle de la voix parlée et des situations musicales, répond à un critère définit par l’auteur et le compositeur, à la manière d’un livret d’opéra. L’action dans l’opéra est liée à l’histoire, ce fil rouge sur lequel se greffe le beau. Ici cette démarcation se concentre dans un personnage unique, et pourtant combien ambivalent, qui a pour habitude de s’exprimer plus par le corps que par la bouche. Ces différentes situations suscitent des moments de jeu à la lisière entre le théâtre et la musique avec, dans un premier temps, une forte concentration sur le sonore. Les instrumentistes se répandent en soutenant Nitouche (mezzo) avec leurs références et leurs métaphores. A mi-chemin entre le cycle de chansons et le monologue chanté le déroulement de l’œuvre se présente sous l’angle de la succession de scènes qui conservent une saveur dramatique d’opéra de poche. Introduction et Complainte 1 (intérieur) Puis : Peep show 1 (extérieur) Petites annonces 1 (aparté – quasi récitatif puis a capella) Peep show 2 – (aria) Petites annonces 2 (où l’on découvre la nature philologique de Nitouche) Complainte 2 (triste-intérieur) Complainte 3 (expansive puis grave) |